Dans le tumulte de nos vies modernes, on oublie l’essentiel. Les jours défilent à toute vitesse entre les réunions Zoom, les courses du samedi et les notifications qui n’arrêtent jamais. On survit plus qu’on ne vit, pour être honnête. Et si un roman pouvait tout changer ?
« Tout le bleu du ciel » de Mélissa Da Costa, c’est LE livre dont tout le monde parle (et à juste titre). Celui qui circule de main en main avec ce conseil : « Prends des mouchoirs. » On a pleuré, c’est vrai. Mais on a surtout souri, respiré, et refermé la dernière page avec cette envie folle de tout vivre plus intensément. Parce que oui, malgré son sujet parfois pas très joyeux – la maladie, la mort – ce roman est une ode lumineuse à la vie. On vous raconte pourquoi (sans vous spoiler !) il mérite absolument sa place sur votre table de chevet.

Un début de roman inattendu
L’histoire part d’un drôle de pari. Émile est gravement malade. Les médecins ont rendu leur verdict : c’est foutu. Mais lui refuse de finir à l’hosto, sous néons blancs et perfusions. Son plan ? Louer un camping-car, partir loin de tout, et choisir comment vivre ce qui lui reste. Pour ça, il passe une annonce.
En réponse, c’est Joanne qui débarque. Jeune, abîmée par la vie, mystérieuse. Deux parfaits étrangers qui vont se retrouver dans un camping-car, sans GPS ni destination. Juste la route.
Sur le papier, ça sonne comme le pitch d’un film déprimant dont vous sortez en pleurant toutes vos larmes. Sauf que non. C’est bouleversant, certes, mais d’une beauté folle. Parce qu’Émile ne fuit pas, il se bat à sa manière. Il reprend le contrôle au moment où tout lui échappe. Et ça, c’est la première claque du livre : on a toujours le choix. Toujours. Même quand ça part en vrille.
L’éloge de l’instant présent
Sur la route, quelque chose se passe. Loin du bruit, des obligations, du superflu qui encombre nos vies, Émile et Joanne redécouvrent ce qui compte vraiment. Les vraies choses.
Et c’est là que Mélissa Da Costa fait des miracles. Elle nous force à ralentir. À voir ce qu’on ne regarde plus jamais. Un lever de soleil sur l’océan. Le goût du premier café de la journée. La pluie qui tambourine sur le toit du camping-car. Une conversation avec un inconnu qui dure jusqu’à tard dans la nuit.
Tout ce qu’on traverse en mode pilote automatique d’habitude devient magique. Parce qu’on prend enfin le temps de le vivre, vraiment.
Le roman ne nous vend pas un « carpe diem » Instagram avec des citations bidons sur fond de coucher de soleil à Bali. Non. C’est plus profond, plus vrai. C’est cette capacité à s’ancrer totalement dans l’instant, à en extraire toute la saveur. Le miracle est déjà là, sous nos yeux, dans notre quotidien ordinaire. Encore faut-il lever le nez de son écran pour le voir.
Émile, qui n’a plus beaucoup de temps devant lui, le comprend viscéralement. Et nous, qui pensons en avoir des tonnes, de temps ? On passe à côté. C’est ça, le plus ironique.
Un roman qui fait l’apologie de l’amour sous toutes ses formes
Au cœur du livre, il y a cette relation magnifique entre Émile et Joanne. Un truc qui se construit doucement, dans les silences partagés et les confidences murmurées. C’est de l’amour, oui. Mais pas que romantique. C’est aussi une amitié profonde, ce genre de lien rare où on peut tout se dire sans jugement.
Et puis il y a les autres. Les gens croisés au gré des haltes. Des personnages qui apparaissent le temps d’un chapitre et qui laissent leur empreinte. Le roman nous rappelle qu’on n’est pas faits pour vivre seuls, isolés derrière nos écrans. On a besoin de connexions vraies. D’humanité.
Émile et Joanne s’apprennent mutuellement à voir le monde autrement. Ils partagent leurs peurs, leurs regrets, leurs espoirs fragiles. Ils se transforment l’un l’autre. Et c’est peut-être ça, finalement, le vrai luxe : ces rencontres qui nous changent.
Un message d’espoir et de résilience
On ne va pas se mentir, et autant le savoir dès le début : le bouquin parle de la mort. De la maladie. Des choses qu’on préfère éviter en général. Mais voilà ce qui est dingue : « Tout le bleu du ciel » n’est pas un roman triste. Il vous retourne, vous bouleverse, mais il vous redonne aussi une pêche incroyable.
Mélissa Da Costa regarde la douleur en face. Elle ne fait pas semblant qu’elle n’existe pas. Mais elle choisit quand même la vie, la joie, la beauté. Jusqu’au bout. Le roman nous apprend que l’acceptation, ce n’est pas baisser les bras. C’est faire la paix avec la fragilité de l’existence pour mieux en profiter.
C’est un témoignage magnifique de ce dont on est capables, nous les humains. Trouver de la lumière dans le noir le plus total. Se relever après les coups durs. Sourire malgré tout.
Bref, Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa, c’est avant tout une belle leçon de vie
« Tout le bleu du ciel » de Mélissa Da Costa, c’est bien plus qu’un roman qui cartonne dans toutes les librairies. C’est une expérience. Une leçon d’humanité qui nous secoue gentiment et nous rappelle l’essentiel : s’émerveiller de chaque matin, aimer sans retenue, et embrasser notre existence avec toute sa complexité et sa beauté fragile. Dites nous en commentaire si vous l’avez lu et ce que vous en avez pensé !
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