Absolème les Grands Magasins Paris

Ensemble, Paris et les Grands Magasins ont su tisser leur histoire commune dont le début remonte au XIXe siècle. Au fil du temps, la capitale française a su insuffler le plaisir du shopping dans le cœur du grand public, transformant ainsi l’acte d’achat en une véritable expérience sensorielle.

Les Grands Magasins parisiens deviennent des monuments historiques incontournables au même titre que Notre-Dame et la Tour-Eiffel. Ils attirent des centaines de millions de visiteurs. Le secret de leur succès ? La psychologie de la présentation. Résultat : Les Grands Magasins font la tendance.

 

Les Grands Magasins : l'histoire de ces enseignes qui remontent à loin

Dès leur naissance, les Grands Magasins constituent le fondement de la modernité. Aux XIXe et XXe siècles, ils ont été les principaux moteurs du développement économique du pays. Ils dominaient en effet le commerce de détail. Ils ont leur place dans le monde des affaires. Tous les biens de consommation y sont commercialisés. À l’ère industrielle, un grand nombre de magasins d’envergure collaboraient de près avec les usines et les fabricants, d’autres grandes enseignes s’engageaient elles-mêmes dans la manufacture. Ainsi, ils parvenaient à vendre leurs articles et produits à prix considérablement réduit.

Avec la production de masse, le transport et l’urbanisation ont toujours constitué le moteur du lancement des Grands Magasins. Les expositions universelles et les foires organisées ponctuellement par les magasins dans le monde entre l’année 1855 et la Première Guerre mondiale constituent un puissant levier permettant aux grands commerces de se développer davantage. Dès le XIXe siècle, Paris satisfait tous les critères de développement du secteur : la démographie, le développement économique, le mode de vie des Parisiens, etc. La métropole ravit le titre de capitale mondiale des Grands Magasins. Son principal point fort réside dans sa capacité à créer la mode qui lui est propre. La capitale française cède le titre aux États-Unis au XXe siècle.

Lors des crises économiques de 1890 et de 1930, les principaux détaillants des petits commerces se rebellent, car ils se sentent menacés par ces prestigieuses enseignes capables de financer d’importantes manifestations publicitaires. Ces petits commerçants subissent des contraintes dans leurs opérations. Ils se retrouvent obligés de payer des taxes spéciales. À l’aube du XXe siècle, en 1911 plus précisément, douze des grands centres commerciaux parisiens comptent 11 000 salariés et ne tardent pas à décentraliser leurs activités en province, alors que les boutiques parisiennes classiques à taille réduite n’emploient que 11 personnes en moyenne.

Absolème histoire des grands magasins de Paris

 

Les Grands Magasins les plus prestigieux de Paris qui attirent des millions de touristes chaque année

Le Bon Marché créé en 1854 est perçu comme le premier grand magasin du monde. Tandis que son propriétaire Aristide Boucicaut édifie son siège, un immeuble parisien qui ne tarde pas à héberger des rayons parfaitement organisés et des offres élargies, en 1860, le Bazar de l’Hôtel de Ville naît après les Grands magasins du Louvre. Ce ne fut qu’en 1865 que le magasin Printemps et la Samaritaine virent le jour. Parmi les cadets, citons les Galeries Lafayette créées en 1895.

La Samaritaine a été fondée par Ernest et Louise Cognacq. Le couple modeste gère son entreprise avec amour. Vivre simplement dans l’ombre ne le fait pas peur. Animés par la passion du travail, les deux « collaborateurs » préfèrent passer la majorité de leur temps voire les week-ends à mettre leur comptabilité au point et à aménager leurs vitrines. Ils créent leur slogan : « Deux créateurs, une œuvre ». Leur persévérance a porté ses fruits. Les Cognacq, une fois fortunés, étendent leurs activités dans l’univers de l’art. Ils deviennent collectionneurs et font des dons aux musées au grand bonheur des touristes. Ils répartissent leurs revenus entre leurs salariés et les œuvres sociales. Ils gèrent :

  • Une maternité
  • Des pouponnières
  • Des maisons de repos
  • Des maisons de retraite
  • Un sanatoria
  • Un centre d’apprentissage
  • Des habitations à bon marché
  • Des colonies de vacances.

Le livre d’Émile Zola intitulé Au Bonheur des Dames présente des chiffres précis qui reflètent l’attrait croissant des Grands Magasins de Paris. L’architecture féerique des grands établissements commerciaux des années 1880 invite la clientèle à y faire un tour. 90 % des clients qui s’y rendent tous les jours sont des femmes. 70 000 personnes visitent quotidiennement Le Bon Marché. On compare le mouvement ambiant à celui des abeilles d’une ruche : le personnel court dans tous les sens pour s’empresser d’accueillir ou de servir les consommateurs qui, eux, ne sont pas obligés d’acheter. Ces derniers, de leur côté, prennent le temps de flâner comme si l’endroit était une avenue ou un parc urbain. C’est alors que les lieux de grande distribution se transforment en sites touristiques.

Absolème le Bon Marché Paris

 

Quand les Grands Magasins font la tendance

Le lancement des nouveautés fait l’objet d’un événement particulier. Avant la Première Guerre mondiale, on a l’habitude de l’organiser au printemps, puis à l’automne et enfin à la fête de la Nativité. C’est la raison d’être des bazars de Noël où les rayons illuminés arborent de beaux jouets onéreux et d’autres articles attrayants. Des orchestres sont invités à animer l’événement. Le Père Noël fait participer les enfants.

À partir de 1920, le rayon des jouets devient permanent dans plusieurs grands magasins parisiens.

En 1940, l’affluence ne rebute plus. Elle devient une attraction. On se livre volontiers à la queue des soldes saisonnières. Le plaisir du shopping s’installe. Faire ses emplettes devient un loisir à part entière.

Actuellement, les Grands Magasins investissent les axes routiers à l’instar du boulevard Haussmann qui devient une espèce de ville dans une ville. À noter que le boulevard Haussmann est le premier centre commercial d’Europe et accueille à lui seul 120 millions de visiteurs par an.

On aime les irrésistibles verrières du style Art Nouveau des Grands Magasins actuels. Ces aménagements féeriques transforment les établissements monuments incontournables. On découvre des temples du shopping le long de la rue de Rivoli ou de la Rive Gauche. Tout comme le décor, les produits évoluent, satisfaisant ainsi tous les souhaits, et ce, sur tous les plans : loisirs, bonne chère, beauté, habillement, décoration, etc.

 

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