Portrait de femme : Audrey Hepburn, le rêve hollywoodien

Audrey Hepburn est une actrice britannique connue par le grand public pour son rôle de princesse Anne dans le film Vacances romaines en 1953. Elle a d’ailleurs reçu l’oscar de la meilleure actrice à seulement 24 ans pour ce rôle. Quand on parle d’Audrey Hepburn, on pense tout de suite à une star de cinéma et à une icône de mode. Cependant, elle est bien plus que cela... Découvrez tout ce qu'il y a à savoir sur  Audrey Hepburn, véritable star hollywoodienne !

Audrey Hepburn : de l’aristocratie jusqu’à Hollywood

Audrey Hepburn (de son vrai nom Audrey Ruston) est une actrice britannique née le 4 mai 1929 à Ixelles en Belgique. Elle est née d’une mère hollandaise issue de l’aristocratie et d’un riche père banquier anglo-irlandais. 

L’enfance d’Audrey Hepburn

Audrey a passé ses cinq premières années de vie à Bruxelles jusqu’à ce que son père quitte sa famille. En 1935, son père est devenu un sympathisant nazi et a quitté la maison familiale sans laisser d’adresse. Le divorce de ses parents (prononcé en 1938) l’a profondément blessée. En assistant à plusieurs ballets, elle se découvre une passion pour la danse classique. Jusqu’en 1939, elle reste avec sa mère en Angleterre. Cependant, par peur des bombardements durant la guerre, elle décide de partir pour les Pays-Bas.

En 1940, les nazis finissent tout de même par envahir le pays, en emprisonnant et en exilant tous les Anglais. Audrey était alors obligée de renoncer à parler l’anglais. Sa mère avait même décidé de modifier ses papiers pour retirer l’intonation anglaise de son nom. Audrey s’appela désormais Edda Van Heemstra. Elle avait décidé de suivre des cours de danse classique au Conservatoire d’Arnhem. Cependant, le pays était frappé par la famine en 1944. Pour subvenir aux besoins de sa famille, la jeune fille était obligée de donner des cours de danse illégaux. 

Mais au final, les nazis ont confisqué ses biens. Audrey était alors touchée gravement par la famine et a dû arrêter la danse, car elle était trop faible. Pour survivre, elle avait choisi de s’investir pour la Résistance et de lever des fonds en organisant des spectacles. Malgré cela, elle était marquée physiquement par la dénutrition. Heureusement, la guerre s’est enfin terminée. Audrey découvre alors l’UNICEF et bénéficie de leurs aides alimentaires, ce qui lui a permis de recouvrer sa santé.

Les débuts d’Audrey dans l’après-guerre

Après la Seconde Guerre mondiale, Audrey Ruston a choisi de se consacrer pleinement à la danse en adoptant le nom d’Audrey Hepburn comme nom de scène. Ainsi, elle a décidé de recommencer à suivre des cours de danse à Amsterdam, puis à Londres. Pour aider sa famille financièrement, elle travaillait ponctuellement comme mannequin. Passionnée de lecture, Audrey devient rapidement multilingue. Elle maitrisait entre autres le français, l’anglais, le néerlandais, l’espagnol et l’italien. En 1948, la jeune fille était obligée de renoncer à devenir danseuse, car elle était jugée trop grande (1,70 m) et trop faible physiquement.

C’est la raison pour laquelle elle a décidé de faire carrière dans l’industrie cinématographique. Elle commençait à travailler son chant et son élocution. Elle commence alors à jouer des petits rôles (second rôle) jusqu’à ce que l’écrivaine française Colette la découvre sur le tournage du long métrage Nous irons à Monte-Carlo. Etonnée par la beauté de la jeune femme, celle-ci voulait la donner le premier rôle pour sa comédie musicale intitulée Gigi. Avec un travail acharné, Audrey finit par interpréter Gigi sur les planches de Broadway au début des années 50. C’est ce rôle qui a ouvert à Audrey les portes de l’industrie hollywoodienne.

Une icône engagée

Lors de ses débuts dans le cinéma hollywoodien (noir et blanc), Audrey Hepburn n’était pas tout de suite appréciée pour sa beauté. À la fois mince et grande, elle avait une allure de garçon manqué. En 1953, William Wyler choisit de faire appel à Audrey pour jouer le rôle principal dans sa comédie romantique intitulée Vacances romaines. Grâce à ce film, Audrey a gagné l’oscar de la meilleure actrice en 1954. Elle tournait alors avec les meilleurs réalisateurs et donnait la réplique aux plus grands acteurs hollywoodiens entre 1954 et 1966.

En 1954, elle choisit d’épouser l’acteur et réalisateur Mel Ferrer. Depuis, elle a décidé de bien choisir les films et les réalisateurs avec qui elle travaille. Les rôles qu’elle tenait dans les films comme Diamants sur canapé ou encore My Fair Lady ont fini par la hisser au statut de légende du cinéma d’Hollywood. Elle brillait non seulement pour son talent, mais aussi pour son charme, sa rigueur et sa personnalité.

Le raffinement incarné

Sur le tournage du film Sabrina en 1954, Audrey rencontre Hubert de Givenchy. Ce couturier était chargé de dessiner les tenues de l’actrice dans certains de ses films hollywoodiens. Avec le temps, les deux personnalités sont devenues très proches. Audrey était alors devenue la muse de Givenchy. Elle était notamment reconnue pour sa petite robe noire. Une image indémodable de style et de bon goût, mais surtout une pièce incontournable du vestiaire féminin !

Depuis, toutes les pièces qu’elle avait portées sont devenues de véritables références. Le succès s’enchainait pour l’actrice. Elle ne se limitait plus seulement au cinéma mais elle était désormais également reconnue dans le domaine de la mode.

Malgré les formes plantureuses et les caractères extravertis des actrices phares de l’époque, Audrey a su imposer son propre style. Elle était devenue le symbole incarné du raffinement. En 1960, elle a eu son premier enfant prénommé Sean. Même si son mari souhaitait la voir jouer dans davantage de films, elle a préféré se consacrer pleinement à sa vie de famille en prenant soin de son fils. En 1968, elle finit par divorcer de Mel Ferrer. La même année, elle décide également de mettre fin à sa carrière d’actrice.

Audrey Hepburn : une femme engagée pour l’UNICEF

En tant qu’ancienne victime de la malnutrition, Audrey Hepburn décide en 1988 de s’investir dans la cause humanitaire. Elle devient alors ambassadrice itinérante pour l’UNICEF. Elle voulait sauver les nombreux enfants qui vivent dans la misère et qui ne peuvent pas s’exprimer. Elle effectue alors plusieurs voyages entre l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine pour faire un état des lieux sur la situation des enfants dans le monde. Elle n’hésitait pas à participer aux différents projets de vaccination et d’alphabétisation.

Elle n’hésitait pas à soulever des fonds pour soutenir les actions de l’UNICEF. Elle faisait la promotion de cet organisme à chaque fois qu’elle en avait l’occasion. En 1992, elle avait reçu la médaille présidentielle de la Liberté pour son engagement humanitaire. Malheureusement, elle était atteinte d’un cancer du côlon. Mais cela ne l’empêchait pas de mener à bien son rôle d’ambassadrice de l’UNICEF. Elle a rendu l’âme le 20 janvier 1993 à Tolochenaz dans sa villa en Suisse.

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