Le 6 mai dernier se tenait l’annuel gala organisé au Metropolitain Museum of Art de New York. Comme chaque année, le gala rassemble les célébrités les plus côtés les unes que les autres : Katy Perry, Lady Gaga, Cara Delevingne, Jared Leto… La crème de la crème se trouvait invitée par Anna Wintour, rédatrice en chef de l’édition américaine de Vogue, et organisatrice de l’événement.
L’année dernière, c’est l’Eglise qui s’est invitée sur le tapis rouge, avec le thème «Corps célestes : mode et imagerie catholique ». Et cette année, le thème qui a été choisi s’est révélé tout aussi polémique mais bien plus sulfureux : « Camp ». Si chaque année le Met Gala est le lieu rêvée des personnalités excentriques qui peuvent librement y exprimer leur créativité, cette édition 2019 a vu défiler des looks extravagants comme jamais. Retour sur le deuxième événement mondain le plus important aux Etats-Unis après les Oscars.
Camp : entre esthétisme et sexualité
Le thème « Camp », ou en anglais « Camp : Notes on Fashion », renvoie directement à la culture gay. Le terme «camp » lui-même est utilisé par les historiens d’art et critiques culturels pour décrire la culture gay (masculine plus particulièrement). Richard Dyer, historien du cinéma gay, définit le genre « Camp » comme l’appartenance d’un individu au groupe des hommes gays, qui peuvent s’amuser des conventions de genre, démystifier les codes sociaux. L’humour est un pilier central de ce mouvement, puisque c’est précisément l’autodérision qui permet de déjouer les codes.
En parallèle le thème est un subtil clin d’œil à Notes on Camp, un essai rédigé en 1964 par la romancière Susan Sontag. Cette dernière y décrit le « camp » avant tout comme une attitude esthétique et comme « l’amour de ce qui n’est pas naturel : l’artifice et l’exagération ». Le camp, c’est le plaisir d’en faire trop.
Culture gay, démystification et exagération : le thème choisit promettait d’emblée un cocktail des plus explosif et surprenant.
Andrew Bolton et Anna Wintour / Getty Images
Pourquoi avoir fait le choix de ce thème, pourquoi maintenant ? Andrew Bolton, commissaire de l’exposition, a révélé qu’à ses yeux, « La mode est tellement liée au corps et aux questions d’identité, que ces sujets sont tout bonnement indissociables. Il en va de ma responsabilité de remettre en question les idées préconçues sur un sujet donné, mais surtout sur le vêtement." Un choix politique donc, volontairement provocateur, destiné à soulever des questions et à pointer du doigt des problèmes de société. Bolton l’expliquera au New York Times : "Nous vivons un moment de camp extrême et il était très pertinent pour la conversation culturelle de regarder ce qui est souvent considéré comme une frivolité vide, mais qui peut en réalité être un outil politique très sophistiqué et puissant, en particulier pour les cultures marginalisées. Qu'il s'agisse d'un camp pop, d'un camp queer, d'un camp d'élite ou d'un camp politique - Trump est une figure très représentative du camp - je pense que c'est très opportun."
Des looks toujours plus extravagants
S'il y a bien une chose qui caractérise le Met Gala, c'est l'excentricité et l'incroyable originalité dont font preuve les invités. De cet événement, on retiendra en particulier quelques looks marquants et ultra-créatifs. A commencer par Lady Gaga, qui a dévoilé les mystères de sa tenue au fur et à mesure, avec un strip-tease en 4 parties signé Brandon Maxwell.
Lady Gaga / Getty Images
Cardi B a elle aussi tapé fort avec une robe rouge ondulée célébrant les menstruations, griffée Thom Browne.
Cardi B / Getty Images
Fidèle à son habituelle excentricité, Katy Perry s’est présentée en chandelier humain signé Moschino.
Katy Perry / Getty Images
Anna Wintour, l’hôtesse, a fièrement assumé son thème avec une élégante robe fourreau et une cape à plumes.
Anna Wintour / Getty Images
La mannequin Cara Delevingne est venue de son côté toute de Dior vêtue. Une combishort transparente impressionnante, ornée de rayures arc-en-ciel directement empruntée des défilés printemps – été 2019. La tenue, réalisée par deux talentueuses personnes au sein de l’atelier Dior, et a nécessité quelques 600 heures de travail.
Cara Delevingne / Abaca Press
Les hommes non plus ne sont pas en reste. Jared Leto, un brin perturbant, portait à bout de bras… une réplique de sa propre tête.
Jared Leto / Getty Images
Billy Porter, acteur de la série Pose de Ryan Murphy, a quant à lui remporté haut la main le concours de l’exubérance en venant telle Cléopâtre, habillé de doré, et surtout, porté par ses gardes.
Billy Porter / Getty Images
Ezra Miller a tout misé sur un maquillage œil impressionnant et là aussi un poil perturbant.
Ezra Miller / Getty Images
Homme ou femme, après tout pourquoi choisir ? Michael Urie l’a bien compris et n’a pas eu besoin de jouer à pile ou face.
Michael Urie / Getty Images
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